vendredi 26 juin 2020

La Saga PINK FLOYD album n°12 partie 103



THE FINAL CUT

date de parution au royaume-Uni le 21 Mars 1983

 

N°1 au Royaume-Uni classé pendant 25 semaines, N°1 en France, rfa, Suéde, Norvége, Nouvelle-Zélande, N°6 aux Etats-Unis.

 

Après le succès mondial de The Wall et la sortie de son adaptation cinématographique, Pink Floyd, désormais réduit a l’état de trio, se doit d’honorer son contrat avec sa maison de disques et sortir un album sur lequel doivent figurer certaines chansons réenregistrées pour le film .

 

Roger Waters, qui estimait qu’il n’y avait pas vraiment suffisamment de nouveaux morceaux dans le film pour faire un album qui lui semblé intéressant va finalement changer son fusil d’épaule, soudainement inspiré par l’actualité internationale et modifier le destin de cet opus au titre évocateur de Spare Bricks, pour en faire tout autre chose que la bande - son du film The Wall.

 

L’idée du nouvel album se dessine avec comme personnage central un ancien combattant qui n’est autre que le maitre d’école de The Happiest Days Of Our Lives dans The Wall, The Final Cut sera un album résolument en l’occurrence des soldats Britanniques pendant la seconde guerre mondiale, pour un monde qu’on leur a vainement promis meilleur et la trahison des clercs, des responsables politiques qui déclenchent les conflits armés pour leur seul profit, ainsi donc ce douzième album sera un nouvel hommage au père de Roger Waters.

 

Au dos de la pochette de The Final Cut on peu lire le sous titre A requiem For The Post War Dream By Roger Waters et sur la ligne du dessous Performed By Pink Floyd, tout est dit ainsi plus qu’un requiem pour un rêve, l’album va prendre des allures de requiem pour un groupe devenu trio déjà, dont il va bel et bien sonner le glas.

Gilmour résumera non sans humour la situation en déclarant dans une interview au Guardian en 2002 que l’album n’aurait pas du s’intituler The Final Cut mais The Final Straw (le clap de trop) la goutte qui fait déborder le vase et pour la première fois depuis les débuts de leur carrière, le groupe n’envisage aucunement d’effectuer une tournée pour promouvoir l’album.

Le requiem de Roger Waters, et son testament floydien, sort au Royaume-Uni et en Europe le 21 Mars 1983, puis aux états-Unis le 2 Avril, ne tenant aucun compte des critiques et notamment de celles de Lynden Barber, qui estime que cet Opus n’est rien d’autre qu’une suite d’Outtakes d’un album d’Alan Price, et une étape majeure dans l’histoire de l’horreur, par contre le public Britannique accueille très favorablement The Final Cut, une première place dans les classements en témoigne, ce qui n’avait pas été le cas pour The Dark Side Of The Moon ni pour The Wall.

 

The Final Cut est le seul album de Pink Floyd a ne pas avoir été suivi d’une tournée, Pink Floyd, d’ailleurs ne jouera jamais sur scène une seule chanson de l’opus.

 

THE POST WAR DREAM

lien vidéo:

  https://www.youtube.com/watch?v=d7BbEdaz5k8

 

The Post War Dream est le premier volet du réquisitoire de Roger Waters contre Margaret Thatcher, premier ministre Britannique de l’époque, a qui il s’adresse directement dans l’avant dernier couplet et le dernier.

 

The Post War Dream est une bonne chanson, sans conteste de la veine de The Wall la réalisation est particulièrement soignée, et l’interpretation de Roger Waters est excellente, mais ce morceau d’ouverture confirme ce qui est annoncé sur la couverture de l’album, il s’agit bien de Roger Waters accompagné par les Pink Floyd.

 

Lien album :

https://outils-n.archive-host.com/partage-1iFIscorGmErxuqEa2JL1j3t3


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